Le tribunal de commerce de Paris a reçu cinq offres de reprise des magasins Virgin Megastore, menacés par la liquidation de l’enseigne. 11 des 26 établissements seraient concernés, mais pas celui des Champs-Elysées à Paris.
Cinq offres de reprise des magasins Virgin Megastore, ça pourrait presque paraître beaucoup. Mais économiquement, ces projets pèsent peu au regard des actifs en jeu : aujourd’hui Virgin Megastore, placé en redressement judiciaire en janvier dernier, emploie près de 1 000 salariés répartis dans 26 magasins. Le maillon fort de ce réseau reste bien évidemment le Megastore installé au 52-60 Avenue des Champs-Elysées à Paris (184 salariés), présenté comme la vaisseau-amiral de l’entreprise.
Sur les cinq dossiers de reprise en lice, trois seulement proposeraient de préserver des emplois, la plus importante, celle de Rougier et Plé (métiers d’art et loisirs créatifs), se positionnant sur le rachat de 11 magasins, soit 285 emplois.
Quatre offres seraient françaises et une étrangère, de renommée mondiale, mais aucune n’est « issue des gens de notre profession », a regretté la présidente de Virgin, Christine Mondollot, laissant présager la mise en place d’un « important plan social ».
L’enseigne Cultura (loisirs créatifs) et le label Naïve, qui s’étaient pourtant montrés intéressés par Virgin, n’ont finalement déposé aucune offre. Et il était difficile de compter sur la FNAC, confrontées à une même contraction du marché du disque.
Les différents dossiers de reprise seront examinés le 23 mai prochain par le tribunal de commerce de Paris.