Un des candidats à la reprise de Virgin, Patrick Zelnik, président du label indépendant Naïve, estime qu’une aide de l’Etat est indispensable pour sauver le magasin des Champs Elysées, à Paris.
Naïve Records est sur les rangs pour reprendre Virgin, placé en redressement judicaire en janvier par le tribunal de commerce de Paris.
Il s’agit d’une maison de disques française, fondée en 1997, indépendante des grands majors, mais solide. Naïve produit notamment le groupe de musique Muse ou encore le français Benjamin Biolay.
Ce matin, son P-DG Patrick Zelnick, interrogé par France Inter, a affirmé que le projet de reprise qu’il portait ne pourrait être viable sans le soutien d’autres partenaires, comme le label britannique Rough Trade, qu’il verrait bien « prendre une place dans le megastore » dont il veut faire, dit-il, un grand « souk culturel ».
Il a aussi estimé qu’une aide de l’Etat serait nécessaire notamment pour sauver le magasin phare de l’enseigne sur les Champs-Elysées, vaisseau-amiral de l’enseigne.
Rappelons que les juges ont donné quatre mois à la direction de Virgin pour trouver une solution apte à redresser l’entreprise, même si celle-ci doit passer par une reprise. Néanmoins, le tribunal pourrait trancher dès le mardi 21 mars 2013, date de la prochaine audience.
Le groupe compte 26 magasins et emploie, au total, quelque 1 000 salariés en France.