Une couverture 4G dans le métro parisien ?

Dans un communiqué, la RATP annonce l’installation pour 2017 d’antennes 4G sur l’ensemble du réseau de transport. Mais certains usagers peinent à y croire en raison des retards accumulés sur le chantier précédent.

Bientôt, si tout se passe comme prévu, internet ira plus vite que le métro dans le sous-sol de la capitale. Dans un communiqué, la RATP fixe une échéance à 2017 pour couvrir l’ensemble de ses structures en antennes 3G/4G, une technologie qui offre un très haut débit internet mobile. En fait, cet immense chantier a démarré il y a déjà cinq ans : à l’époque, le mode 3G, présenté comme le nec plus ultra de la puissance web, plus de trente fois supérieure à la norme GSM, avait été installée sur une portion très réduite du RER (ligne A), point de départ d’un déploiement général. Hélas, à l’heure qu’il est, la boucle reste encore inachevée. Un retard que la RATP impute aux difficultés rencontrées sur le terrain : elle évoque notamment « la complexité des défis technologiques et économiques » liée notamment à la densité du trafic qui empêche la régularité des interventions techniques et à la situation topologique de certaines stations. Le financement des opérations, qui a nécessité des accords avec les quatre principaux acteurs du marché de la téléphonie mobile, a donné lieu à de longues discussions. Il est entendu qu’Orange, SFR, Bouygues et Free financent l’installation de 500 nouvelles antennes. Un chantier dont le montant global pourrait dépasser 40 millions d’euros.

 

En avril dernier, Thien Than-Trong, directeur du département systèmes d’information et de télécommunication (SIT) de la RATP, promettait la couverture de « 27 grandes stations » en technologie 3G/4G. Rappelons que le système précédent en 2G est en place depuis 2005. Son déploiement s’était étalé sur huit ans, avec l’installation de quelque2 500 antennes sous terre. Avec les 500 nouvelles unités prévues d’ici à 2017, ce volume grimpera donc à 3 000.

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