Le projet d’extension du stade Roland-Garros, porté par la Fédération Française de Tennis, vient d’être validé par le gouvernement.
Enserré aujouud’hui dans une espace de 8 hectares, Roland-Garros s’étendra, dans les prochaines années sur une douzaine d’hectares. Cet agrandissement se fera au détriment du jardin botanique des serres d’Auteuil (16ème arrondissement) ou sera construit Une nouvelle enceinte de 5 000 places, semi-enterrée. Le projet prévoir aussi l’installation d’une toit amovible sur le court central, rebaptisé Philippe-Chatrier en 2001, où se tiennent les finales des internationaux de France, et la destruction du court n°1 pour élargir la zone dévolue aux piétons.
Mercredi soir, Matignon a annoncé que « l’Etat rendra son avis favorable sur l’ensemble des procédures relevant de sa compétence d’ici la fin de la semaine ». Ce feu vert ne fait pas plaisir à tout le monde : Le groupe Europe Ecologie-Les Verts du Conseil de Paris soutenait notamment un projet alternatif qui proposait de porter de 3 500 à 5 000 places la capacité d’accueil du court n°1, et l’installation de terrains d’entraînement sur une plateforme recouvrant (en partie) l’autoroute A13. La ministre de L’Ecologie Ségolène Royal s’était, semble-t-il, engagée en leur faveur. En pure perte.
Philippe Toussaint, président de Vieilles Maisons Françaises, regrette une «décision politique aberrante». il estime que « le gouvernement cède aux caprices de la FFT alors que plusieurs expertises ont démontré la faisabilité et les fonctionnalités de l’extension alternative par la couverture de l’A13 sans surcoût significatif ».
Le projet de la FFT, soutenue depuis le départ par Anne Hidalgo, devenue maire de Paris en 2014, nécessitera un investissement évalué à 400 millions d’euros.
Le chantier pourrait débuter dès l’automne prochain et « les premières inaugurations avoir lieu avant que le Comité international olympique ne choisisse la ville qui organisera les JO de 2024 » se réjouit Anne Hidalgo.