Selon une étude d’Inrix, Paris reste la ville française la plus embouteillée : en 2013, les automobilistes y ont perdu jusqu’à 55 heures en moyenne. C’est quand même huit heures de moins par rapport à 2012 !
35 heures en France, c’est la durée légale du travail, mais c’est aussi le temps moyen que passent les automobilistes dans les bouchons. Il s’agit des résultats d’une enquête menée par une société d’info trafic américaine, Inrix, sur le niveau d’embouteillage dans les villes de l’Union Européenne.
Avec 83 heures perdues dans le trafic en 2013, les bruxellois sont les moins bien lotis du continent. Suivent Londres (82 heures) et une autre ville belge, Anvers (78 heures). A Paris, les bouchons bouffent 55 heures du temps des automobilistes. C’est beaucoup, mais c’est tout de même mieux qu’en 2012 (63 heures). A l’époque, la capitale française pointait en sixième position du classement d’Inrix. Elle est redescendue à la huitième place et se positionne désormais entre Milan (56 heures) et Gand (54 heures).
Le pire périphérique de France
Les autres villes françaises les plus mal classées sont, dans l’ordre, Lyon (44 heures de bouchon par conducteur, avec un gain de 3 h par rapport à 2012), Grenoble (42 heures), Bordeaux (41 heures) et Toulouse (39 heures).
Si Paris décroche la palme du pire en France, c’est surtout en raison de la situation de son périphérique réputé comme le plus bondé et le plus chronophage du pays. L’axe reliant la Porte d’Orléans à la Porte Saint-Cloud est le plus encombré (77 heures sur le périph’ intérieur et 68 heures sur l’extérieur), suivi de la portion A86 Thiais/Créteil (59 heures). Les autres points chauds se trouvent entre Montigny-lès-Cormeilles/Gennevilliers (60 heures), Aubervilliers/Nanterre Université (51 heures), et le tronçon du périphérique extérieur entre la Porte Maillot et la Porte de Clignancourt (51 heures).