En difficulté, le club de la capitale pourrait voir ses caisses renflouées par l’investissement d’une fondation canadienne, à hauteur de 12 millions d’euros. Mais rien n’est moins sûr.
La DNCAG (Direction Nationale d’Aide et de Contrôle de Gestion) commence à en avoir marre. Samedi 28 mai 2011, elle a cependant accordé trois jours supplémentaires au Stade Français, pour que le club présente des documents supplémentaires garantissant le versement des 12 à 14 millions d’euros annoncés, ainsi que leur provenance.
Car si l’entité présidée par Max Guazzini ne va pas fort sur le terrain, son tiroir-caisse tire la gueule lui aussi. Le dépôt de bilan récent de sa régie publicitaire, Sportys, par ailleurs actionnaire et en partie cause des 4 à 6 millions de déficit du Stade Français, ne devrait rien arranger.
2. Des sauveurs canadiens ?
Mais ce qui est censé donner espoir, ce sont les déclarations de Bernard Laporte, ancien coach toujours proche du club, annonçant l’arrivée prochaine d’une fondation canadienne comme actionnaire principal. Capable d’investir… 12 millions d’euros, ça tombe bien ! Mais pour l’instant, rien de concret, donc rien de suffisant pour la DNCAG.
Ce début de mois de juin 2011 devrait donc s’avérer décisif pour l’avenir des locataires du stade Jean-Bouin. Soit les Canadiens arrivent, cela se traduit matériellement, et tout va bien. Soit le trou n’est pas comblé, et la relégation administrative en Pro D2 semblerait inéluctable. Avant un probable appel et, qui sait, une solution de repli ? (source : L’Equipe).