Après s’être montrée frileuse, Anne Hidalgo revoit son jugement pour une candidature de la capitale aux JO de 2024. A la suite de la lecture de l’étude de faisabilité, la Maire de Paris a en effet décidé de soumettre la candidature pour les JO au Conseil municipal en avril prochain.
A l’issue de la présentation du rapport de faisabilité, jeudi 12 février, la Maire de Paris, Anne Hidalgo, soumettra la candidature de la capitale à l’organisation des Jeux Olympiques de 2024 au vote du conseil de Paris en avril. En novembre dernier, la Maire de Paris semblait plutôt réfractaire à la candidature de Paris, car un autre événement était également envisagé dans la capitale, l’exposition universelle.
Un projet réaliste pour s’assurer la victoire
La Maire de Paris a insisté sur plusieurs points à compléter, avant d’officialiser la candidature auprès du CIO en septembre. Anne Hidalgo attend plus de précisions sur le modèle économique pour ces Jeux. En effet, le CFSI a annoncé qu’une candidature parisienne à l’organisation des JO 2024 serait « financièrement responsable« , avec un coût estimé à moins de 4,5 milliards d’euros.
Est-ce que Paris sera candidate pour les Jeux de 2024, cent ans après avoir accueilli les JO en 1924 et après 3 échecs en 1992, 2008 et 2012 ? Pour connaître cette réponse, il faudra suivre le calendrier que la Maire de Paris a imposé. Fin mars, ce sont les maires des 20 arrondissements qui seront consultés. Anne Hidalgo devra ensuite soumettre la candidature de la capitale au vote du Conseil de Paris en avril 2015. Suivra, si les élus acceptent ce projet, la candidature officielle déposée auprès de la Commission Olympique. Pour cela la Maire de Paris dispose encore de quelques mois, car la date limite de soumissions est fixée au 15 septembre 2015. Cependant aujourd’hui déjà plusieurs candidatures ont été déposées, celles des villes de Boston, de Rome et une ville allemande (Berlin ou Hambourg).
Selon un sondage CSA, 73% des Français se déclarent favorables à l’organisation par Paris des JO en 2024. Espérons que le CIO sera du même avis que la population française, réponse en 2017 à Lima.
Camille CIBRON.