Les attentats de Paris ont découragé les touristes. Le secteur déplore une baisse de 24% de son activité par rapport à la normale.
Au-delà des victimes directes ou indirectes, il y a les affaires, toujours les affaires. L’impact économique des attentats perpétrés à Paris et Saint-Denis dernier commence à se préciser. Il paraît bien secondaire et dérisoire au regard du bilan humain, effroyable (130 morts et des centaines de blessés) mais il permet aussi de mesurer l’ampleur du traumatisme qui a saisi la France et sa capitale après le 13 novembre dernier.
Le secteur du tourisme déplore une baisse de 24% de son activité en novembre, par rapport à l’année précédente. dans les grand smagasins parisiens, une rupture s’est faite sentir dès le 14 novembre, qui tombait un samedi, habituellement noir de monde à cette époque de l’année.
Les français ont déserté Paris
D’après les résultats du baromètres mensuel réalisé par la Comité Régional du Tourisme, la fréquentation dans les structures d’hébergement touristique d’Ile-de-France (hôtels, restaurants, résidences, gîtes, chambres d’hôte) a chuté de 27% sur la période considérée.
Cette désaffection est d’abord le fait de la clientèle française, celle qui aime ordinairement se rendre dans la capitale au moment des fêtes de fin d’année. Mais les populations étrangères ont aussi été moins nombreuses, surtout parmi les italiens, les japonais et les brésiliens.
Selon le CRT, environ « 74% des professionnels franciliens et 81% des professionnels parisiens interrogés estiment que leur activité est en baisse par rapport au mois de novembre 2014. Ces chiffres traduiraient un repli « de l’ordre de 27% en termes de fréquentation et de 24% en termes de retombées économiques».
près de la moitié des hôteliers interrogés (48%) qualifient de «moyenne» leur activité du mois de novembre, et 35% parle «mauvais» résultats . Dans les établissements 3 à 5 étoiles, 53% des professionnels jugent que leur activité du mois de novembre a été «moyenne».