Après le rejet des deux offres de reprise par les juges du tribunal de commerce de Paris, la liquidation des 26 magasins français gérés par Virgin semble inéluctable. Celui du 52-60 de l’avenue des Champs-Elysées pourrait devenir un showroom international dédié à la marque allemande Volkswagen.
Virgin Megastore semble mort et enterré : le tribunal de commerce de Paris vient effectivement de rejeter les deux offres de reprise déposées par Cultura (loisirs créatifs) et Vivarte (prêt-à-porter), jugées « insuffisantes ».
Cette décision scelle le sort des 26 magasins gérés par la chaîne et des 1 000 salariés qui y sont travaillent. Pour les 158 empoyés de l’enseigne installée sur les Champs-Elysées, ce camouflet ne change rien à l’affaire puisqu’aucune solution de sauvetage n’avait été proposée aux juges, après celle, avortée, de l’éditeur musical Patrick Zelnik.
Volkswagen sur la plus belle avenue du monde ?
L’avenir de cet espace de 7 000 m², dont Virgin souhaitait déjà se débarrasser en raison de son loyer exorbitant (7 millions d’euros), se pose donc plus que jamais.
Des négociations seraient en cours entre le fonds qatari, propriétaire des murs, et le groupe allemand Volkswagen qui ambitionnerait d’y installer un showroom international. Mais cette information n’a toujours pas été confirmée.
Le processus de fermeture du Virgin Megastore devrait pourtant être rapide, le tribunal ayant fixé au 17 juin prochain le dernier examen du dossier qui devrait aboutir à la liquidation pure et simple des magasins Virgin.
Le groupe, frappé de plein fouet par l’explosion de la vente de musique sur Internet, serait acculée à une dette de plus de 20 millions d’euros.