Des taxis parisiens se sont rassemblés devant l’hôtel de ville, lundi 22 février 2011, pour protester contre Autolib’ et la suppression des voies sur berges.
Les taxis parisiens, tout du moins certains d’entre eux, n’ont pas apprécié, et ils l’ont fait savoir. Ils n’ont pas apprécié de ne pas être consultés, ni sur le projet Autolib’, projet de services de location de voitures électriques, ni sur l’aménagement des voies sur berges.
A l’appel du SDCTP (Syndicat de Défense des Conducteurs du Taxi Parisien), une vingtaine d’entre eux s’est rassemblée devant l’hôtel de ville, lundi 22 février 2011, avec pour principale cible de leurs stickers et banderoles, le maire Bertrand Delanoë. Considérant Autolib’ et ses futures 3 000 voitures électriques dans l’agglo parisienne – à l’automne 2011 – comme une « concurrence déloyale », niveaux clientèles et places, et l’aménagement des voies sur berges comme un allongement du temps de transport.
2. … Soulagement par la suite
Après réception par le cabinet du maire, le SDCTP se montrait cependant rassuré auprès de l’AFP, par la voix de Lazare Essid, secrétaire général-adjoint du syndicat : « Pour l’instant, nous sommes satisfaits mais nous attendons la réponse écrite qu’on nous a promise. »
La ville a quant à elle affirmé maintenir sa ligne de conduite, et que les taxis ne seraient pas pénalisés par Autolib’ et les aménagements des voies sur berges.